dissabte, 29 de març del 2008

Alexis Carrel. L'homme, cet inconnu (1935)

Il y a une inégalité étrange entre les sciences de la matière inerte et celles des êtres vivants. L'astronomie, la mécanique et la physique ont, à leur base, des concepts susceptibles de s'exprimer, de façon concise et élégante, en langage mathématique. Elles ont donné à l'univers les lignes harmonieuses des monuments de la Grèce antique. Elles l'eveloppent du brillant réseau de leurs calculs et de leurs hypothèses. Elles poursuivent la réalité au-delà des formes habituelles de la pensée jusqu'à d'inexprimables abstractions faites seulement d'équations de symboles. Il n'en est pas de même des sciences biologiques.

(...)

Pour la première fois dans l'histoire du monde, une civilisation, arrivée au début de son déclin, peut discerner les causes de son mal. Peut-être saura-t-elle se servir de cette connaissance, et éviter, grâce à la merveilleuse force de la science, la destinée commune à tous les grands peuples du passé... Sur la voie nouvelle, il faut dès à présent nous avancer.